La restauration en question et en pratique. Module 4.

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La restauration en question et en pratique. Module 4.

Pourquoi restaurer ?

Quelques pistes de réponse…

 

La restauration du patrimoine bâti revêt une importance cruciale pour la préservation du patrimoine culturel et historique. Ce processus a pour objectif principal de maintenir l’intégrité architecturale des bâtiments anciens, contribuant ainsi à la conservation de l’identité culturelle et à la transmission du savoir aux générations futures.

La conservation du patrimoine bâti permet de préserver des témoignages authentiques de l’histoire architecturale d’une région ou d’une société. En restaurant des édifices historiques victimes de dégradations, qu’elles soient dues à l’humidité, les mouvements du bâti, l’effet de l’exposition à la lumière, la pollution (liste non exhaustive !)… on veille à ce qu’ils demeurent des documents visuels de l’évolution des styles architecturaux, des techniques de construction et des modes de vie passés.

La restauration contribue également à maintenir la valeur esthétique des bâtiments historiques, révélant leur splendeur d’origine. En ravivant les détails architecturaux et en réparant les dommages dus à l’usure, aux intempéries ou à d’autres facteurs, on préserve la beauté artistique inhérente à ces structures.

Parallèlement, la restauration du patrimoine bâti joue un rôle crucial dans la recherche et la documentation. Ce processus offre des informations précieuses sur les techniques de construction, les matériaux utilisés et l’histoire des bâtiments, soutenant ainsi la compréhension de l’architecture historique.

En restaurant le patrimoine bâti, on veille à la transmission de l’héritage culturel. Les édifices historiques servent de liens tangibles entre le passé et le présent, renforçant le sentiment d’appartenance et contribuant à la richesse culturelle d’une société.

Enfin, la restauration du patrimoine bâti peut également avoir des implications économiques, en préservant ou en augmentant la valeur des biens immobiliers historiques. Cela favorise une utilisation durable des ressources existantes tout en contribuant au développement économique local.

Il est impératif que la restauration soit menée avec précaution, en respectant des normes éthiques strictes, afin de préserver au maximum l’authenticité et l’intégrité des bâtiments historiques. Les professionnels de la restauration du patrimoine suivent des protocoles spécifiques pour assurer une approche soigneuse et respectueuse de ces trésors architecturaux.

Restaurer un objet, une œuvre, c’est d’abord tout mettre en œuvre pour qu’ils puissent être conservés de manière « lisible » pour les futures générations : c’est les « soigner », les réparer, les consolider, et ainsi leur rendre une cohérence qui menaçait de disparaître. C’est leur donner la possibilité de continuer de nous parler.

 

Restaurer, qu’est-ce que cela implique et qui cela implique-t-il ?

La restauration doit certainement être conçue comme une démarche critique, qui implique une réflexion approfondie sur les choix, les méthodes et les implications des opérations qui seront réalisées par le(s) conservateurs-restaurateurs et leurs équipes.

Évaluation des choix de restauration : Les restaurateurs doivent faire des choix délibérés sur la manière de procéder à la restauration :  sur les matériaux à utiliser, les techniques de restauration à appliquer et le niveau d’intervention nécessaire. Une approche critique implique une évaluation minutieuse de ces choix, en tenant compte de l’impact sur l’authenticité, l’esthétique et l’intégrité historique de l’objet ou du bâtiment.

Analyse des contextes historiques et culturels : Le conservateur-restaurateur prend en compte les contextes historiques et culturels dans lesquels l’objet, l’oeuvre ou le bâtiment existe. Cela signifie qu’il lui faut reconnaître l’évolution de l’objet au fil du temps, les interventions antérieures et les changements de perception culturelle entre le moment où il a été conçu et réalisé, et celui où onse propose de réaliser les opérations de restauration. L’objectif est d’assurer que la restauration respecte le caractère unique de l’objet tout en répondant aux besoins contemporains.

Prise de conscience des enjeux éthiques : On le voit, le restaurateur-conservateur ne peut appliquer de recette toute faite. Il doit tenir compte des enjeux éthiques liés à la préservation du patrimoine : cela inclut notamment la sensibilité aux diverses perspectives culturelles, le respect des droits des communautés liées aux objets ou aux bâtiments, et la considération des implications sociales de la restauration.

Documentation approfondie : Une démarche critique exige une documentation détaillée de tout le processus de restauration. Cela inclut la collecte d’informations sur l’état d’origine de l’objet ou du bâtiment, les procédures de restauration effectuées, et les raisons sous-jacentes à chaque décision. Cette documentation sert non seulement à la préservation des connaissances, mais aussi à la transparence et à la responsabilité. Elle s’appuie souvent sur un travail de recherches scientifiques, avec l’aide de laboratoires spécialisés.

Engagement avec les parties prenantes : La restauration doit aussi être pensée comme un fait social, ce qui implique que les acteurs de la restauration (l@ restaurateur/trice et ses équipes d’artisan.e.s expert.e.s) s’engager avec les parties prenantes, y compris les communautés locales, les experts en patrimoine, les propriétaires des monuments… Une collaboration ouverte et transparente contribuera à une prise de décision plus informée et à une meilleure compréhension de l’incidence pour les « usagers » de l’ouvrage restauré.

 


Quelques notions-clés

Restauration illusionniste versus restauration archéologique : la restauration illusionniste, antérieure aux autres écoles de restauration, cherche à recréer visuellement l’apparence d’origine de l’objet, bâtiment ou œuvre d’art travaillé, tandis que la restauration archéologique se concentre sur la préservation de l’authenticité en minimisant les interventions et en respectant les traces du temps. Les choix entre ces approches dépendent souvent de la nature spécifique de l’objet ou du bâtiment, des valeurs culturelles, et des objectifs de conservation à long terme.

Actuellement, le but de la restauration tend d’abord à conserver l’œuvre, puis, éventuellement à en restaurer la lisibilité tout en conservant les traces matérielles de son histoire.

La conservation préventive consiste à éviter ou à réduire les dommages potentiels aux objets culturels, œuvres d’art, documents historiques, bâtiments patrimoniaux et autres éléments du patrimoine culturel. Plutôt que de se concentrer sur des interventions directes pour restaurer des biens endommagés, la conservation préventive se concentre sur la gestion proactive des facteurs environnementaux, des risques et des conditions qui pourraient causer des détériorations (par exemple, en maintenant un climat sec sur les lieux des fresques, évitant ainsi que l’humidité les détériore) Les mesures et actions de la conservation préventive sont indirectes- elles n’interfèrent pas avec les matériaux et structures des biens. Elles ne modifient pas leur apparence.

Conservation curative – L’ensemble des actions directement entreprises sur un bien culturel ou un groupe de biens ayant pour objectif d’arrêter un processus actif de détérioration ou de les renforcer structurellement. Ces actions ne sont mises en oeuvre que lorsque l’existence même des biens est menacée, à relativement court terme, par leur extrême fragilité ou la vitesse de leur détérioration. Ces actions modifient parfois l’apparence des biens.

Terminologie du la conservation-restauration du patrimoine culturel matériel, Résolution adoptée par les membres de l’ICOM-CC à l’occasion de la XVe Conférence triennale, New Delhi, 22-26 septembre 2008.

La dérestauration est une approche qui consiste à revenir en arrière dans le processus de restauration en retirant des éléments antérieurement ajoutés ou modifiés. En d’autres termes, c’est une démarche qui vise à annuler ou à inverser certaines interventions de restauration antérieures. L’idée derrière la dérestauration est souvent liée au désir de revenir à l’état d’origine d’un objet, d’un bâtiment ou d’une œuvre d’art. Cela peut impliquer le retrait de couches de peinture, la suppression d’ajouts architecturaux modernes, ou même la restauration de caractéristiques qui avaient été altérées au fil du temps.

Les étapes clés d’un chantier de restauration en peintures murales

1. L’étude : il s’agit d’évaluer l’œuvre à restaurer dans son environnement spatial et architectural, l’histoire du lieu et de l’œuvre, et leur destination ; de collecter un maximum d’informations sur les plans historique, technique et esthétique.

1.1 Les sondages : utiles pour définir si un décor est « caché » sous un revêtement (enduit, toile ou peinture) et dans quel état il se trouve.

On procèdera en délimitant des carrés de petite surface (voire sur des bandes de faible largeur, pour délimiter la longueur ou la hauteur du décor) et en enlevant dans ces carrés le revêtement obstruant le décor, couche par couche, c’est-à-dire sur un mode stratigraphique.

1.2 Les relevés :

  • graphiques (par calque)
  • photographiques, souvent avec des éclairages spécifiques (ultraviolet, infrarouge…)
  • climatologique (degré d’humidité, température…)
  • de la composition du support et de la peinture murale (plusieurs techniques existent, dont les analyses au microscope en laboratoire des coupes stratigraphiques d’échantillons prélevés sur l’ouvrage à restaurer)
  • de l’exposition et de ses conséquences (murs exposés sud plus secs et soumis aux rayons du soleil…)

1.3 les analyses :

  • des sels et du pH (avec bandelette de réactifs sur place ; avec recoupement de techniques plus poussées en laboratoire)
  • stratigraphiques (sur place avec des loupes, ou en laboratoire)
  • spectro-chromatographiques (en laboratoire, pour identifier les pigments qui ont été utilisés)

1.4 Identification des altérations :

Les altérations peuvent toucher le support (matériau porteur ; exemple : brique, pierre), le subjectile (couche intermédiaire ; exemple : mortier ou enduit) ou la couche picturale. Les sels, les micro-organismes et les lichens et algues sont, avec les fissures et autres écaillages dus aux déplacement des éléments du bâti, les principales altérations que subissent les peintures murales.

1.5. Le constat d’état et le diagnostic :

Etat des lieux de l’œuvre à restaurer basé sur les retours d’analyse et de sondages. Il s’agit d’un document d’aide à la décision qui sert de base pour l’établissement d’un premier diagnostic. Il comprend les conclusions concernant les causes d’altération (les plus courantes restant, dans le domaine des peintures murales, l’humidité, la pollution et la dégradation du fait d’une trop longue exposition à la lumière) et l’état des lieux et le degré d’avancement de ces altérations.

1.6. Le protocole d’intervention reprenant le constat d’état, le diagnostic, des préconisations de traitement des altérations et une méthodologie de mise en œuvre est un document de travail et de communication que remet le restaurateur-conservateur aux parties prenantes (dont les autorités de tutelle).


2. Le dégagement

Le dégagement est le fait d’enlever les couches de revêtements qui couvrent un décor afin de lui restituer son aspect d’origine. Selon l’époque du recouvrement du décor, les matières couvrantes changent : à gros traits, il s’agit de chaux et mortier de chaux jusqu’au 18ème siècle, de plâtre et de peinture à l’huile (18 et 19ème siècle), puis peinture glycérophtalique et peinture latex (20ème siècle).

Dégagement mécanique vs dégagement chimique : il s’agit des deux techniques utilisées en restauration pour éliminer les altérations et les couches non originales des peintures murales. Chacune de ces méthodes a des applications spécifiques et est choisie en fonction de la nature des dommages, des matériaux d’origine, et des objectifs de conservation.

Dégagement Mécanique : Le dégagement mécanique fait référence à l’utilisation d’outils physiques pour éliminer mécaniquement les couches altérées ou non originales d’une œuvre d’art. Cela peut inclure l’utilisation de brosses, spatules et scalpels

Applications :

  • Élimination des couches de saleté et de poussière : Les brosses douces et les outils mécaniques sont utilisés pour éliminer délicatement la saleté accumulée au fil du temps sans endommager la surface d’origine.
  • Retrait de peintures couvrantes ou vernis non original : Lorsque des couches de peintures ou de vernis anciennes ou non originales sont présentes, le dégagement mécanique peut être utilisé pour les retirer sans altérer la peinture sous-jacente (scalpels).
  • Enlèvement des surfaces épaisses : Pour les surfaces en mortier de chaux et apparentés, le dégagement mécanique peut permettre un enlèvement précis ;  on opérera par piochage (pic ou burin) ou par résonnance (massette fine).

Précautions :

  • Éviter les dommages mécaniques : L’utilisation d’outils doit être effectuée avec précaution pour éviter tout dommage aux couches d’origine.
  • Évaluation préalable : Une évaluation minutieuse de la surface doit être effectuée avant l’application du dégagement mécanique pour déterminer la méthode la plus appropriée.

Dégagement Chimique : Le dégagement chimique consiste à utiliser (le plus souvent avec du coton) des substances chimiques spécifiques pour dissoudre ou éliminer sélectivement les couches non originales ou altérées sans endommager les couches d’origine.

Applications :

  • Élimination de couches de peinture non originales : Des solvants chimiques sont souvent utilisés pour dissoudre et éliminer les couches de peinture ajoutées ultérieurement.
  • Retrait de vernis ancien : Les vernis anciens qui peuvent avoir jauni ou changé de couleur au fil du temps peuvent être retirés chimiquement pour révéler les couleurs d’origine.
  • Traitement des altérations chimiques : Certains types d’altérations, tels que les efflorescences salines, peuvent être traités chimiquement pour les éliminer.

Précautions :

  • Sélection appropriée des solvants : Il est crucial de sélectionner des solvants appropriés qui ne réagiront pas négativement avec les matériaux d’origine.
  • Tests préliminaires : Avant l’application sur toute la surface, des tests préliminaires sont effectués sur de petites zones pour évaluer l’efficacité et l’impact potentiel.

Le traitement des sels : des connaissances en chimie sont nécessaires pour aborder cette opération. Selon que les sels sont des nitrates, des composés de carbonates et de sulfates ou des silicates, on utilisera des solvants distincts, des compresses ou des gels.

Par exemple, pour les nitrates qui rendent pulvérulents les surfaces, on utilise du papier japon sous forme de compresses et de l’eau distillée. Une fois apposées, les compresses sèchent et emportent les sels qui ont migré de la surface des peintures à la compresse.


3. La consolidation :

La consolidation en restauration de peintures murales est une étape cruciale visant à renforcer les zones où la peinture est fragilisée, décollée ou présentant des altérations : il s’agit de lier solidement les différentes couches et composants de l’œuvre à travailler (support/subjectile/couche picturale)

La consolidation vise :

  • La stabilisation des couches picturales : La consolidation vise à restaurer la cohésion des différentes couches de la peinture murale, assurant ainsi sa stabilité structurelle.
  • La prévention des décollements futurs : En renforçant les zones fragiles, la consolidation contribue à prévenir de futurs décollements ou dommages causés par des conditions environnementales ou des facteurs externes.
  • Le maintien de l’intégrité artistique : La consolidation est effectuée de manière à préserver l’intégrité artistique de l’œuvre, minimisant les interventions tout en assurant une adhérence suffisante.

Méthodes de Consolidation :

  1. Liant de Consolidation : Le choix du liant dépend des caractéristiques spécifiques de la peinture murale et des matériaux utilisés. Des résines acryliques, des colles thermoplastiques ou des colles spécifiques à base de polymères peuvent être utilisées.
  2. Application Précise : Le liant est appliqué de manière ciblée sur les zones fragiles à l’aide de pinceaux fins, d’applications au moyen d’une seringue ou d’autres instruments adaptés. Cette application doit être précise pour éviter d’affecter les parties intactes de l’œuvre.
  3. Pression Contrôlée : Dans certains cas, une pression contrôlée peut être appliquée pendant ou après l’application du liant pour favoriser l’adhérence et la consolidation des couches picturales.

On choisira le produit de consolidation en fonction de ses qualités : élasticité, réversibilité, résistance, pouvoir de pénétration, durabilité…

Pour les mortiers endommagés, on creusera les fissures puis on comblera les manques avec (le plus souvent) un mortier à base de chaux aérienne et de sable de rivière. Pour les espaces à combler difficilement accessibles, on réalisera un coulinage par injection (mélange de chaux et de charge – argile,  sable très fin, poudre de marbre, blanc d’Espagne…)

Pour les cloques (poches d’air) causées par la désolidarisation des diverses couches d’enduits, mortiers et peintures, on les comblera en réalisant un creux de très petite taille à la perceuse et, après avoir nettoyé et humidifié la zone, en injectant un consolidant  à base de TAC ou acryl 33 (acrylate de chaux)

Pour assurer la consolidation on peut être amené à « mettre sous presse », c’est-à-dire soumettre la surface consolidée à une pression contrôlée (souvent par le truchement d’une planche de bois calée) dans le but de stabiliser des matériaux ou de favoriser l’adhérence des couches.


4. Le nettoyage :

Le nettoyage est une opération critique, car presque toujours irréversible. Il s’agit donc de savoir « jusqu’où ne pas aller trop loin ».

Doit-on conserver la patine du temps ? celle-ci ne fait-elle pas partie intégrante du cycle de vie d’une œuvre ? Les artistes n’en tiennent-ils pas compte lorsqu’ils réalisent leurs œuvres ?
Autant de questions qu’il faut s’être posées avant de commencer l’opération de nettoyage !

Les informations sur les matériaux qui ont présidé à la réalisation de la peinture murale ne permettent pas toujours d’en connaître avec certitude la composition, ni les réactions qu’ils auront avec le produits que nous appliquerons. Il faut donc procéder par étapes, d’abord sur des échantillons de surface très réduite (rectangle de moins de 10 cm de longueur), que le nettoyage soit mécanique ou chimique.

Nettoyage mécanique : par gommage, application de brosses douces ou abrasives, frottements et scalpels.
Nettoyage chimique : par solvants et détergents


5. Fixation de la peinture murale

La fixation de la couche picturale est une étape importante dans la restauration de peintures murales. Elle vise à assurer la stabilité des pigments et des couches picturales, empêchant ainsi leur détachement ou leur dégradation ultérieure. La fixation est souvent nécessaire lorsque des zones de la peinture murale présentent des signes de fragilité, de craquelures ou de décollements.

Les produits de fixation (fixatifs) peuvent être appliquée par pulvérisation ou au spalter. Il peut s’agir de fixatif acrylique, de méthylcelulose ou de la résine.


6. Rebouchage

Il s’agit ici d’égaliser le plan de la couche picturale. Le plus souvent, on utilise des mortiers et enduits de chaux.


7. Réintégration picturale

On l’a vu en début de cours : la restauration archéologique et la restauration illusionniste relèvent de deux écoles distinctes, et le choix d’appliquer l’une plutôt que l’autre relève du décor à restaurer. Pour une fresque trop altérée, il n’y a pas de pertinence à adopter l’approche illusionniste. On choisira alors le plus souvent de réaliser un fond coloré le plus neutre possible par rapport aux teintes de ce qu’il reste de visible/lisible de la fresque. Si les manques et lacunes sont peu importants, alors on peu adopter l’approche illusionniste, et procéder à une réintégration picturale qui visera à reproduire le décor tout en se distinguant légèrement de l’original. Les retouches devront être réversibles. Deux techniques se distinguent ici encore : le tratteggio, technique ardue et chronophage que l’on réservera aux œuvres de haute valeur et visibles de près, et la technique du glacis (aquarellage avec plusieurs passages permettant un jeu de transparences) pour les autres œuvres (la majorité).     

 

Cette présentation, forcément sommaire, n’a pas d’autre but que de vous permettre d’aborder la littérature spécialisée avec des bases de compréhension d’ensemble des chantiers de restauration des peintures murales. Vous trouverez des exemples et des cas d’études sur le site www.peintresdupatrimoine.com

N’hésitez  pas à nous joindre pour vous informer sur le métier et les moyens de s’y former !

Artemisia

Scuola Edile -C.P.T. Siena (ex ESSE), Italy

IFAPME/AWAP Former – AWAP Patrimoine (agencewallonnedupatrimoine.be)

 

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